Après une dernière phase de stagnation, David, conseiller financier, s’est investi à fond dans son projet de perdre du ventre. Avec succès: il s’est finalement délesté de huit kilos, ce qui lui vaut un regain de confiance et de motivation.
David (34 ans) est soulagé. Ce conseiller financier de Flamatt (FR) a sué pendant quatre mois pour atteindre son objectif, perdre du ventre. Soutenu par sa coach, Selina Schättin, de MySidekick, il est maintenant arrivé au but, et constate avec satisfaction en observant les chiffres sur la balance: «Le premier chiffre est à nouveau un huit, quel plaisir! Pour la première fois, j’ai ressenti une profonde satisfaction lors de la pesée de contrôle», conclut-il en vidéo (voir ci-dessus)
Les conseils de Selina Schättin:
Une fois le défi terminé, 89 kilos étaient inscrits sur la balance, alors qu’elle en affichait encore 97 au début. Un chemin ardu. À mi-parcours, les perspectives d’atteindre le poids souhaité semblaient minces. L’avant-dernier mois, surtout, les progrès stagnaient. Surtout le «meal prep» (cuisiner à l’avance), pourtant si important, lui posait problème. «Cette stagnation me hérissait, mais elle piquait aussi mon égo», avoue David. «C’est pourquoi j’ai à nouveau tout donné pour le sprint final.»
Jusqu’au bout, cinq fois par semaine, David a effectué un entraînement d’endurance. Au niveau de la musculation seulement, il a dû mettre les freins en raison d’une possible blessure à l’épaule. Le Fribourgeois n’a pas bu une goutte d’alcool et s’est aussi discipliné au niveau de l’alimentation, son point faible. «Je me suis nettement amélioré pour ce qui est de précuisiner. Je prends le temps nécessaire plusieurs fois par semaine», dit-il. «J’ai également mangé plus de légumes.»
Et pourtant: il n’a pas réussi à atteindre son objectif initial de 85 kilos. Pourquoi? Sa coach, Selina Schättin, nous l’explique: «Le poids de David a stagné plusieurs fois, et nous avons clairement identifié son problème: l’alimentation. Il faut deux à trois mois pour acquérir de nouvelles habitudes. Elles deviennent alors plus faciles à gérer.» Le risque est de penser, après les premiers succès, qu'un régime un peu moins sévère suffirait. «On a vite fait d’acheter un petit truc, de grignoter quelque chose qui n’a pas vraiment sa place dans le programme», déclare l’experte. «Je pense que David a un peu sous-estimé cette partie du défi. Au niveau du sport, cela a toujours très bien marché.»
(Voir suite ci-dessous...)
Cela n’entame pas la satisfaction de David. Le fait de se sentir bien dans sa peau compte bien plus, pour lui, qu’une perte de kilos impressionnante. «Je me sens bien avec 89 kilos, en forme, même sans six pack. En forme pour tout ce que j’aimerais entreprendre, notamment pour faire des sprints.» Et aussi, évidemment, pour exercer son hobby préféré, le foot. Dans son club, le FC Stettlen, David a enfin retrouvé son niveau des jeunes années. «Pour la première fois depuis longtemps, j’ai à nouveau tenu 90 minutes.»
David ne craint pas de retourner à la case départ après la fin du coaching. «Ce n’était pas un régime imposé qui exigeait de renoncer à tout, mais une adaptation raisonnable de mon alimentation. Je n’ai donc pas peur de l’effet yo-yo», affirme-t-il. L’accompagnement de Selina Schättin lui a aussi permis d’intérioriser sa motivation à faire du sport. «La combinaison très réussie du coaching à distance et d’un entraînement personnel m’ont donné une bonne base pour continuer seul.»
Le Fribourgeois n’a pas l’intention de relever un nouveau challenge en termes de fitness. Un six pack, par exemple, n’est pas à l’ordre du jour avant l’année prochaine, ajoute-t-il avec un sourire. Depuis peu, un défi très personnel l’attend, un très joli défi: David est devenu papa d’une petite fille. «Il s’agit maintenant de mon plus grand défi. Ma femme Lucie et moi, nous nous entichons chaque jour un peu plus de notre fillette», avoue-t-il. «C’est un bébé très agréable qui ne crie presque pas.»
Ce jeune papa se remémore avec plaisir ces quatre derniers mois, riches en émotions aussi bien privées que sportives. «C’était une période intéressante, passionnante, même. Et parfois éreintante, également au niveau mental», résume-t-il. «Un véritable grand-huit, des semaines turbulentes avec l’enterrement de ma vie de célibataire, notre mariage, la naissance de ma fille, et mon projet de perte de poids.»
Valeurs corporelles avant le coaching
Valeurs atteintes à la fin du défi
Il a beaucoup appris, avec la satisfaction d’avoir vraiment avancé. Ce qui lui a le plus plu, c’est l’idée de base du défi: pendant que le ventre de son épouse s’arrondissait, le sien devenait de plus en plus plat. «Elle a grossi de huit kilos pendant sa grossesse, et moi, j’ai maigri de huit kilos ces quatre derniers mois. C’est parfait, non?», se réjouit-il. Et sa coach, Selina Schättin, ajoute: «Maintenant, offre-toi quelque chose qui te fais plaisir et que tu ne t’offrirais pas autrement. Et puis fais une pause, ne pense plus à mincir, bouger ou rester en forme.»
Elle lui conseille toutefois de maintenir ses nouvelles habitudes à moyen terme. «Ce n’est pas tout à fait terminé. Il reste l’essentiel: contrôle ton poids régulièrement, si possible une fois par semaine. S’il augmente deux fois de suite, le moment sera venu de serrer à nouveau un peu la vis.»