Dr. méd. Corinne Weil, Médecine interne FMH, médecine du sport SSMS, Medbase Zurich Löwenstrasse
Bonjour Ramon. Faites-vous des cauchemars? Il pourrait s’agir du syndrome des jambes sans repos (restless leg syndrom). Je vous propose de clarifier la situation avec votre médecin, qui pourra éventuellement vous prescrire un examen plus approfondi dans un laboratoire du sommeil.
Dr. méd. Corinne Weil est spécialiste en médecine interne FMH et en médecine du sport SSMS. Elle travaille chez Medbase Zurich Löwenstrasse.Daniela Walser, Psychologue du travail et spécialiste du stress
Les troubles du sommeil peuvent avoir de multiples causes. Le fait que vous dormiez mieux pendant les vacances pourrait indiquer que quelque chose ne va pas dans le lieu où vous dormez. Votre chambre à coucher doit répondre à plusieurs critères: fraîcheur (température idéale: 18 °C), air frais, obscurité totale, calme, pas de source de rayonnement, système de literie anatomique et orthopédique, etc. Essayez de respecter ces critères et voyez si la situation s’améliore. Si tel n’est pas le cas, vous pouvez aussi tenter les améliorations suivantes: bougez suffisamment (au moins 40 minutes par jour); le soir, ne mangez pas trop tard et seulement des aliments faciles à digérer; durant la journée, malgré votre emploi du temps chargé, faites régulièrement une courte pause pour bien respirer et retrouver votre calme. Il faut souvent un certain temps avant que le sommeil ne s’adapte. Soyez donc patiente et faites en sorte que ces conseils deviennent des habitudes. Votre sommeil finira sûrement par s’améliorer. Bonne chance.
Daniela Walser a étudié la psychologie appliquée dans le domaine de la psychologie du travail et des organisations, et exerce désormais pour fit im job (chez Medbase). La société fit im job AG est spécialisée en gestion durable de la santé en entreprise et propose des séminaires sur le thème de la gestion du stress.Anna Francesca Steinmann, Thérapeute complémentaire p.p.
Jusqu’à récemment, le multitasking – c’est-à-dire la capacité à réaliser simultanément plusieurs tâches – était encore considéré comme le critère d’efficacité par excellence dans le monde du travail. Aujourd’hui, des études (étude de l’université de Linköping, Suède, 2016) attestent que notre cerveau ne peut pas vraiment résoudre plusieurs tâches simultanément. Notre cerveau peut uniquement traiter avec une performance maximale la perception d’un seul organe sensoriel. Dans le multitasking, notre cerveau saute d’une activité à l’autre. Ce changement permanent est fatiguant et demande de nombreuses pauses, qui devraient se faire sans portable. Il épuise les réserves d’énergie et nous nous sentons stressés. On peut donc dire ici qu’en faire moins, c’est mieux. Une liste des choses à effectuer, p. ex., permet de travailler point par point de façon concentrée sans causer de stress supplémentaire.
Fun Fact: du reste, le mythe selon lequel les femmes seraient plus douées que les hommes pour le multitasking est faux. Le multitasking est vécu différemment par les personnes, indépendamment du sexe.
Vous trouverez des informations complémentaires ici.
Anna Francesca Steinmann est thérapeute complémentaire p.p., experte en yoga-thérapie et professeur de yoga