Psychologue et responsable de projet RH
Non, le stress n’est pas systématiquement mauvais. Nous avons besoin de challenges dans la vie. Ce qui est important, c’est que ceux-ci soient dosés de telle sorte que nous puissions les maîtriser par nos propres moyens. A l’opposé de l’excès de stress, on a l’ennui extrême, qui est du reste dangereux pour la santé. Un manque de sollicitation peut déclencher les mêmes symptômes qu’un surmenage.
Source: Livre «Wenn die Psyche streikt. Psychische Gesundheit in der Arbeitswelt.» Thomas Ihde-Scholl. Pro mente sana
Psychologue et responsable de projet RH
Les maladies psychiques ne résultent généralement pas d’un stress au travail. Mais celui-ci peut être un déclencheur de difficultés psychiques (p. ex. par des sollicitations aigues ou prolongées, des conflits non résolus avec des collègues de travail ou des supérieurs, du harcèlement, un surmenage…).
Normalement, c’est toutefois tout le contraire qui se passe: le travail nous aide à rester en bonne santé. En effet, les personnes au chômage portent un lourd fardeau, elles se retrouvent soudain sans contacts sociaux, n’ont plus d’activité ni de structure quotidienne, ne reçoivent guère de reconnaissance, perdent confiance en elles et courent ainsi un risque accru de souffrir d’un trouble psychique.
Sources:
Livre «Ganz normal anders. Alles über psychische Krankheiten, Behandlungsmöglichkeiten und Hilfsangebote.» Thomas Ihde-Scholl. Pro mente sana
Stiftung Rheinleben. Leitfaden für Arbeitgeber und Führungskräfte.
Psychologue et responsable de projet RH
La détente est l’arme la plus efficace contre le stress, mais la détente passive (s’allonger et se ménager) n’est pas nécessairement la meilleure variante.
Une détente active, dans laquelle nous faisons l’expérience de ce qui nous procure du plaisir, est nettement préférable. Si l’on se fait violence et que l’on agit (p. ex. se promener, cuisiner, chanter, peindre, apprendre une langue, s’adonner à un passe-temps), on se rendra compte que la fatigue mentale disparaît comme par magie. On se sent plus frais et actif. Il en irait différemment si l’on était resté sur le canapé.
Source: livre «Wenn die Psyche streikt. Psychische Gesundheit in der Arbeitswelt.» Thomas Ihde-Scholl. Pro mente sana