Rythme tranquille ou soutenu, parcours plat ou vallonné: nous avons composé pour vous cinq parcours à vélo sur lesquels chacun trouvera son compte.
Pour qui: pour les tenants du vélo électrique. Ou pour des cyclistes sportifs et endurants.
Moments forts: quatre perles urbaines médiévales (Romont, Avenches, Morat et Laupen) jalonnent cette étape. Entre chacune d’elles, le parcours traverse des paysages préservés. Peu après Romont, la route s’élève de 100 bons mètres en direction de l’est. Tout en haut, sur le point culminant du parcours, s’offre une magnifique vue sur les Alpes. Dix kilomètres avant l’arrivée, on atteint le mystérieux lac de Schiffenen, enserré derrière d’épais bosquets entre des parois rocheuses, calme comme un fjord norvégien.
Durée et difficultés: ce parcours s’étend en tout sur 63 kilomètres, dont 9,5 de sentier non revêtu. Il faut surmonter 650 mètres de dénivelé au total. Le temps de trajet avec un vélo électrique est de 5 à 6 heures.
Pour qui: ce parcours est plat et convient parfaitement comme «rodage» pour la première sortie du printemps.
Moments forts: dès le départ, nous longeons le vieux Rhin jusqu’à Reineck, où nous le traversons sur le pont en bois (réservé aux cyclistes et piétons), pour déjà nous retrouver en Autriche sans la moindre formalité douanière. Nous roulons ensuite le long de la digue du Gaissauerriet jusqu’au Rohrspitz, où se trouvent deux restaurants magnifiquement situés au bord du lac. Nous longeons ensuite la baie de Fussach en direction de Hard, en franchissant le nouveau Rhin. Là aussi, nouvelles possibilités de halte.
Ensuite, après Hard, voici le grand moment de la sortie, en l’occurrence le pont réservé aux cyclistes et aux piétons ouvert l’année dernière. Il permet de franchir le Bregenzer Ach et relie depuis peu Hard à Bregenz sans devoir emprunter la route principale. Peu après, nous atteignons notre but, Bregenz, après avoir parcouru 20 kilomètres environ. Une halte à Bregenz et la visite de la ville en valent à coup sûr la peine! Pour le retour à Buriet, vous pouvez suivre le même itinéraire, mais aussi essayer diverses variantes.
Durée et difficultés: le temps de trajet proprement dit, retour inclus, est de 3 heures. Le terrain est parfaitement plat.
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Pour qui: pour les cyclotouristes débutants ou les familles avec de jeunes enfants
Moments forts: le passage juste sous les rochers du Ballenberg, le lac de Funtenen et la vue sur les chutes du Reichenbach sont des moments forts. De Meiringen, ne manquez surtout pas de faire un détour à pied par les imposantes gorges de l’Aar.
Durée et difficultés: l’itinéraire allant de Brienz à Meiringen est long d’un peu moins de 15 kilomètres et se déroule pratiquement toujours sur des pistes cyclables. Le terrain est plat, il n’y a donc pratiquement pas de dénivelé.
Pour qui: pour les cyclistes endurants aimant les sorties instructives.
Moments forts: le nom de route des pèlerins n’est pas dû au hasard. Avec le couvent bénédictin de Fischingen, maintes gorges et éminences comme le Sternenberg, cette excursion est, à vrai dire, l’un des parcours les plus variés pour une sortie d’une journée. Rien que l’arrivée au bord du lac de Constance, à Kreuzlingen, en vaut déjà la peine. Toutefois, ce long parcours, présentant quelques montées et descentes, ne convient pas pour de premières grandes sorties ni pour de jeunes enfants.
Durée et difficultés: ce parcours s’étend en tout sur plus de 90 km, les 5 km environ non revêtus nécessitant des VTT ou de robustes vélos hybrides. Le dénivelé, un peu plus de 1100 mètres, n’est pas non plus de tout repos. Tout de suite après le départ, à Meilen, on monte un peu, et aussi après le lac de Pfäffikon ou vers la fin, entre Lommis et Bussnang. La principale difficulté se situe toutefois dans les hauteurs autour du Sternenberg, dans la région du Hörnli.
De Meilen à Kreuzlingen: lien Veloland
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Pour qui: familles et cyclistes débutants, même sans aucun entraînement, mais avec l’expérience de la circulation routière.
Moments forts: si l’on ne part pas trop tôt le matin, une sortie de découverte dans la vallée de la Maggia, que beaucoup ne connaissent que par la baignade estivale qui se pratique tout au fond, près de Ponte Brolla, en vaut déjà la peine au printemps. Lorsque les journées deviennent plus chaudes, le Percorso Valle Maggia offre une alternative idéale à vélo aux lacs et aux villes du sud du Tessin. Entre Locarno et Cevio, on trouve quantité d’impressionnantes églises et restes de forteresses et de jolies haltes au bord de la large Maggia.
Durée et difficultés: hormis le tronçon quelque peu exigeant techniquement, mais court, aux alentours de Ponte Brolla, l’exploration de la vallée de la Maggia est idéale pour les débutants, mais aussi pour les familles. Jusqu’à la deuxième principale localité, Cevio, en direction de Maggia, il y a tout juste 30 kilomètres, et moins de 300 mètres de dénivelé positif.
Avant le retour à vélo ou en bus, trois possibilités s’offrent à celles et ceux à qui il reste de l’énergie: faire un bout de chemin vers le Val Bavona, mi-sauvage, mi-pittoresque, ou poursuivre vers Cavegno, dans la partie supérieure resserrée de la vallée de la Maggia, vers le joli village de Prato/Sornico, ou encore plus loin. Les amateurs de montées plus raides iront un peu plus loin à l’ouest de Cevio, en direction de Bosco Gurin. Après 250-350 mètres de dénivelé positif, puis à nouveau autant, une jolie auberge de village les attend dans un beau cadre.