L’exercice à un âge avancé reste important. Une activité physique et intellectuelle régulière est essentielle pour préserver la qualité de vie.
Des résultats d’études portent à croire que le risque de démence humaine est pour moitié d’origine génétique, donc inné, et pour l’autre moitié influencé par notre mode de vie, sur lequel nous avons la main.
Ainsi, il a été constaté que les musiciens étaient le groupe professionnel à présenter le risque de démence le plus faible, car jouer de la musique est une activité qui active et stimule au maximum les sens et les capacités de coordination. La pratique musicale active et l’exercice en musique figurent ainsi en bonne place dans le suivi thérapeutique des personnes affectées par une démence.
En substance, il est accru par l’inactivité physique et mentale, l’hypertension, le diabète, le tabagisme et les dépressions. Selon les résultats d’études, l’activité physique est le premier facteur jouant un rôle nettement positif, notamment sur l’hypertension, le diabète et une humeur générale dépressive.
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L’exercice physique englobe également un entraînement intellectuel. Les activités qui stimulent nos capacités de coordination incitent notre cerveau à créer de nouveaux neurones et à mettre en place de nouvelles liaisons entre eux. Il est donc recommandé d’intégrer dans son planning des activités en pleine nature, comme la randonnée ou la marche rapide, mais aussi de la danse.
Inversement, nos capacités physiques et mentales diminuent si elles ne sont pas sollicitées en permanence. Les personnes d’un certain âge qui font régulièrement de l’exercice restent en meilleure forme intellectuelle. Elles sont plus habiles en termes de coordination et souffrent moins de problèmes physiques. Le risque de chute est nettement diminué.