Rien ne sert de froncer les sourcils devant le concept d’anti-âge. Vous n’en récolterez que des rides. La zen attitude s’impose. Nous vous présentons quatre piliers pour mieux vieillir.
Personne, ou presque, n’aime prendre de l’âge. La peau se plisse, les mouvements sont moins assurés, la vue baisse. Malgré tout, rien ne sert de céder au désespoir, car nous disposons d’armes pour lutter contre l’emprise du temps.
Quel que soit notre âge, la modération est le principe fondamental d’une alimentation saine. A la clé: le bien-être. Inutile de s’imposer des interdits alimentaires, il s’agit bien plus de choisir consciemment ce que l’on mange et de se faire plaisir. Sur la liste des aliments à consommer avec modération figurent les denrées riches en acides gras insaturés ainsi que celles révélant une forte teneur en glucides. En bref: pâtisseries, friandises et pain blanc ne vont pas uniquement se loger sur les hanches, mais aussi stimuler la formation de rides.
Tous les enfants le savent, les fruits et les légumes sont bons pour la santé. Ce n’est que plus tard que l’on associe l’alimentation à la beauté. Si la quantité est en cela significative, la composition et la qualité des repas jouent un rôle prépondérant.
Que cela signifie-t-il concrètement? Manger «méditerranéen», c’est mettre la composition idéale d’aliments au menu: fruits, légumes, poisson, huile d’olive, noix, davantage de graisses végétales qu’animales, et aussi des produits laitiers, tels que des yogourts ou du fromage, et de la viande. Les substances bioactives sont de véritables bienfaiteurs pour la peau et les tissus. Ces substances végétales secondaires sont présentes entre autres dans les fruits, les légumes, les pommes de terre, les fruits à coque et les produits complets.
Le tissu conjonctif, les cheveux et les ongles ont besoin de calcium et de protéines. Boire beaucoup d’eau, le secret d’une jolie peau? Oui, ce conseil beauté n’a pas pris une ride. Mais comme les moines le préconisent, le vin rouge a lui aussi ses vertus: il favorise le bien-être, et le resvératrol qu’il contient active la régénération cellulaire de l’épiderme.
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Chaque année, de nouveaux produits et traitements inédits sont lancés sur le marché. Nul besoin d’aller jusqu’à faire couler le sang comme le «vampire lift», l’une des dernières techniques de rajeunissement. On peut tout aussi bien préserver la fraîcheur et la jeunesse d’une peau avec des soins doux. Le style de vie y contribue aussi. Plus une peau est mature, moins elle pardonnera les nuits courtes, les excès d’alcool, la malbouffe et l’immobilisme.
Il s’agit par ailleurs de bien protéger sa peau, en premier lieu contre les UVA qui contribuent fortement au vieillissement cutané. L’épiderme doit être généreusement hydraté, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. Car si une belle peau est le reflet d’une alimentation saine, elle dénote également l’utilisation d’un produit de soin performant.
Une peau mature a besoin de principes actifs ciblés, à même de préserver, aussi longtemps que possible, sa vitalité et sa capacité de régénération. Les crèmes et sérums contiennent des substances actives ayant la propriété d’atténuer les effets du vieillissement, notamment des antioxydants comme la vitamine A, aussi appelée rétinol, les vitamines C, E et K, la coenzyme Q10 ou encore le bêtacarotène, sans oublier l’un des hydratants phare, l’acide hyaluronique.
Aujourd’hui, la recherche dirige son attention vers les cellules souches végétales. Les substances actives qu’elles libèrent seraient une fontaine de jouvence pour la peau. Non, la crème de l’éternelle jeunesse n’a pas encore vu le jour. C’est pourquoi certains optent pour une gymnastique facile à mettre en œuvre pour se dérider: le rire!
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A trop rester dans son fauteuil, on vieillit plus vite et on grossit. Avouons-le, ces propos sont provocateurs. Pour la recherche toutefois, le manque de mouvement est à l’origine de nombreuses maladies de civilisation telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète et l’obésité.
Il ne s’agit pas de se transformer en coureur de marathon à 55 ans, non. Pratiquer une demi-heure de marche rapide chaque jour est déjà un pas dans la bonne direction. Parmi les aspects les moins réjouissants liés à l’âge figure le fait que la masse graisseuse augmente sous l’action des hormones, alors que la masse musculaire, elle, diminue. Se rendre régulièrement au studio de fitness aide à atténuer ces effets.
Un entraînement musculaire ciblé permet de sculpter son corps, mais aussi de le «soutenir». Les séances de Pilates ont un effet semblable. Les adeptes du yoga vantent quant à eux le pouvoir rajeunissant des différentes postures, les asanas. Le qi gong et le taï chi sont des méthodes d’entraînement globales cultivant aussi bien le corps que l’esprit. Ce qui importe, c’est d’être à l’écoute de soi. Celui qui ressent cela sait différencier entre ce qui est bon pour lui, et ce qui ne l’est pas.
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La beauté et le bien-être se vendent également en rayon. Cela fait déjà longtemps que l’industrie alimentaire propose des nutriments enrichis en vitamines, en calcium et autres substances. Bien que sujets à controverse, ces aliments dits «fonctionnels» fournissent un supplément de nutriments censés exercer une influence positive sur la santé.
L’industrie pharmaceutique apporte aussi ses solutions et vante les mérites des compléments alimentaires, décrits comme des armes miracles dans la lutte contre la perte de vitalité et autres désagréments liés à l’âge. Ils contiennent des nutriments essentiels comme des sels minéraux, des vitamines et des substances végétales secondaires. Les multivitamines connaissent un vif succès, suivies de près par les préparations favorisant la mobilité des articulations ou la croissance des cheveux et des ongles, essentiellement composées de vitamines C, E et A, de magnésium, de calcium et d’acides gras oméga 3. Pour préserver son capital jeunesse, on mise sur les antioxydants (astaxanthine, lycopène ou acide alpha-lipoïque), susceptibles d’enrayer l’action des radicaux libres à l’origine du vieillissement prématuré. En règle générale, il ne faut recourir aux compléments alimentaires qu’en cas de carence décelée lors d’une visite médicale ou de risque de carence, comme chez les adeptes d’une alimentation strictement végétalienne.
