Manger 100 kilocalories de plus par jour sans grossir pour autant? Des scientifiques ont découvert comment cela fonctionne.
L’être humain dépense plus de calories non seulement en faisant du sport, mais aussi lorsqu’il est revenu depuis longtemps au repos. Grâce à l’entraînement, le corps brûle dans les 22 heures qui suivent une centaine de kilocalories de plus qu’en temps normal – ce qui correspond approximativement à une grosse portion de crème. Après une séance d’activité sportive d’intensité moyenne, ce sont environ 60 kilocalories. Voilà une bonne nouvelle!
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La mauvaise nouvelle est que ces effets ne durent pas très longtemps: après un entraînement de huit semaines, deux jours et demi sans sport suffisent à voir le «métabolisme de base» retombe au niveau de celui d’un «accro au canapé».
C’est ce qu’ont découvert des chercheurs avec l’aide de 33 femmes non entraînées âgées de 20 à 40 ans. Ils partent toutefois du principe que les résultats peuvent également être transposés aux hommes et aux femmes plus âgées. Les scientifiques conseillent à toutes les personnes qui veulent conserver un poids raisonnable et un métabolisme au repos élevé de pratiquer une activité physique divisée en plusieurs séquences réparties sur la semaine. (Poursuivez votre lecture ci-dessous...)
Dans le cadre de l’expérience, on a d’abord mesuré la dépense calorique des femmes au repos. Ensuite a commencé la phase d’entraînement de 16 semaines sur un vélo-ergomètre. Les participantes ont commencé par pédaler 20 minutes à 65 pour cent de leur rythme cardiaque maximum, et sont passées en quatre semaines à 40 minutes à 85 pour cent de la fréquence cardiaque maximale.
Le métabolisme de base est vraisemblablement accru chez les sportifs parce que le corps produit plus de noradrénaline grâce à l’activité physique. La synthèse renforcée des protéines après un entraînement intensif pourrait également y contribuer, comme l’écrivent les chercheurs. 23 heures après un entraînement intensif, le taux de l’hormone endogène qu’est la noradrénaline est encore supérieur à celui observé au repos, mais pas après un entraînement modéré.
Source: «Medicine & Science in Sports & Exercise»