Les algues, un superaliment – que renferment-elles?

Le monde des algues est gigantesque. Selon les chercheurs, des centaines de milliers de ces plantes vivent dans les eaux de notre planète. Elles se déclinent en un très grand nombre de sortes et de variantes et se répartissent en petites microalgues ou grandes macroalgues. Selon leurs couleurs, on distingue les algues rouges, brunes, bleues ou vertes. Mais elles sont loin d’être toutes comestibles.

Ce sont surtout les feuilles de nori, la dulse, le kombu, le wakamé, les spaghetti de mer, mais aussi des microalgues telles que la chlorella et la spiruline qui trouvent de plus en plus le chemin de nos assiettes. Crues et fraîches, séchées ou réhumidifiées, bouillies ou sautées: les algues se préparent et se dégustent de multiples façons. On les trouve au supermarché ou dans les magasins asiatiques. Généralement, elles se présentent sous forme séchée, parfois aussi fraîche ou surgelée. En outre, un nombre croissant de produits enrichis en algues arrivent dans les rayons.

Les constituants des algues peuvent varier en fonction de la variété. Ils dépendent de la période de récolte, de la qualité de l’eau, de la saison, de la zone de culture et du traitement. Il est donc difficile de les citer précisément.

À titre général, on peut toutefois dire que les algues sont peu caloriques. Elles contiennent des fibres alimentaires, des vitamines et des sels minéraux. Il s’agit avant tout des vitamines A, C, E, B1, B12 et de l’acide folique. La vitamine B12 tirée des algues est souvent recommandée aux véganes comme source végétale de cette vitamine. Toutefois, le corps n’est pas capable de bien l’assimiler sous cette forme.

Outre les vitamines, les algues peuvent renfermer des sels minéraux tels que calcium, magnésium, sodium, fer, zinc, sélénium et iode. Certaines variétés contiennent des acides gras importants (acides gras polyinsaturés) et des protéines de qualité. Néanmoins, il faut considérer ici la quantité consommée. Dans la plupart des cas, elle n’est pas suffisante pour ingérer une quantité significative de ces substances.

Avec les algues, il convient de se pencher sur la teneur en iode, qui varie fortement. Sous forme séchée, en particulier, cette teneur peut être très élevée et doit particulièrement être prise en compte pour les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, les malades, les personne âgées et celles souffrant de problèmes de thyroïde. Pour cette raison, consommez uniquement des algues dont les composants sont imprimés sur l’emballage et seulement dans la quantité suggérée. La Société Suisse de Nutrition recommande 150 µg d’iode par jour pour les adultes.

Des métaux lourds et des substances nocives telles que de l’arsenic, du plomb, du cadmium et du mercure présents dans la mer peuvent aussi s’accumuler dans les algues. Pour cette raison, celles-ci devraient être consommées avec modération et prudence. En quantité raisonnable, elles constituent toutefois un bon complément dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée. (Poursuivez votre lecture ci-dessous...)