Fidèle compagnon des marcheurs et marcheuses, le panneau jaune est un élément incontournable de toute randonnée. Voici comment le lire.
La partie blanche d’un panneau jaune indique le lieu où l’on se trouve et son altitude. Dans cet exemple fictif, vous vous trouvez sur le Moléson, à 1950 mètres d’altitude. Pour des raisons de place, on écrit «m» à la place de «mètres d’altitude». Sur l’ensemble des chemins de randonnée, environ deux tiers sont des chemins de randonnée pédestre (panneau uniquement jaune), un tiers sont des chemins de randonnée de montagne (balisage blanc-rouge-blanc) et un pour cent correspond à des chemins de randonnée alpine (balisage blanc-bleu-blanc).
Pourquoi ta destination est-elle parfois inscrite en haut, parfois en bas du panneau? La logique est la suivante: plus la destination indiquée sur le panneau est éloignée, plus elle figure dans la partie basse. Le Lochberg est donc au-dessus d’Andermatt.
Pour définir la durée des itinéraires, des volontaires parcouraient également les nouveaux chemins. Les Grisons et Grisonnes envoyaient alors souvent des «randonneurs de montagne en pleine forme», qui parcouraient alors le trajet plus rapidement que le temps indiqué sur les panneaux. À partir de 2026, les durées seront basées sur une formule unique dans toute la Suisse. Ce sera la fin de la domination grisonne.
Dès le début, il est possible de connaître la durée de son excursion. Le temps indiqué correspond au temps total – sans pauses – nécessaire pour rejoindre l’arrivée. Des indications de temps adaptées sont également disponibles aux étapes intermédiaires et juste avant la fin. Pour des raisons de place, on abrège «heures» en «h».
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Les panneaux jaunes indiquent des chemins bien aménagés sans passages difficiles. Ces itinéraires sont adaptés aux personnes débutantes. Les chemins de randonnée de montagne (blanc-rouge-blanc) nécessitent d’avoir le pied sûr, de ne pas avoir le vertige, d’être en bonne forme physique et d’avoir des chaussures adaptées. Ils traversent également des terrains difficilement praticables et souvent escarpés, étroits, voire exposés. Les chemins alpins (blanc-bleu-blanc) –la catégorie la plus difficile – comprennent en plus des champs de neige, des glaciers ou des pierriers, avec de courts passages d’escalade, parfois sans chemins. Ils sont uniquement réservés aux personnes expérimentées.
Un trait de séparation indique l’endroit où l’itinéraire bifurquera par la suite. Teysachaux et Belle Chaux empruntent d’abord le même itinéraire que Les Paccots, au-dessus du trait de séparation, mais les chemins finissent par se séparer. La durée indique le temps de marche nécessaire pour rejoindre une destination à partir de l’endroit où vous vous trouvez.
Le train, le bateau, les remontées mécaniques ou tout autre transport public sont mentionnés dans le balisage, tout comme les aires de grillade, les points de vue ou les possibilités de halte. Les symboles correspondants sont explicites.
Des autocollants verts sur lesquels figurent un grand chiffre et le nom de l’itinéraire indiquent des parcours attrayants. Il existe des itinéraires locaux, régionaux et nationaux.