Charge trop importante ou mauvais harnachement: il n’en faut pas beaucoup pour que le sac à dos devienne un problème pour la colonne vertébrale. En suivant quelques conseils, les dommages consécutifs peuvent toutefois être évités.
Du fait de la répartition verticale du poids, le sac à dos se prête tout particulièrement à des activités physiques telles que la randonnée ou la course à pied. Comme il s’ajuste parfaitement à l’anatomie, ce sac permet même un entraînement des muscles du dos plus intense qu’en l’absence de charge.
Mais pour ne pas occasionner de mal de dos ou endommager la colonne vertébrale, cet équipement doit être choisi et ajusté soigneusement.
Il convient toujours de choisir un sac à dos qui soit situé le plus près possible du dos. Il est donc important que le sac soit équipé d’une ceinture à la taille, qui évite que la charge ne se balance d’avant en arrière. De plus, la ceinture permet de déplacer une partie du poids des épaules vers les hanches.
Les courroies supplémentaires sur les bretelles sont là pour stabiliser la charge et la répartir sur différentes parties du corps. Lorsque les bretelles sont plus larges au niveau du cou que sous les bras, la charge peut reposer sur une surface plus importante au niveau des épaules, ce qui réduit la pression.
D’une part, il convient d’utiliser les différentes possibilités pour que le sac se situe au maximum contre le dos. D’autre part, il faut veiller à ce qu’il ne soit pas trop lourd.
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Un sac à dos rempli ne devrait pas dépasser 10 à 15 pour cent du propre poids du corps. Cette règle devrait impérativement être respectée, surtout pour les jeunes enfants: avant même l’adolescence, près de la moitié d’entre eux souffrent de mal de dos, qui s’explique principalement par des sacs à dos trop lourds.
Autre détail pour plus de confort: optez pour un sac à dos rembourré dans la zone du bassin. Ainsi, les chocs éventuels seront amortis et l’air pourra aussi circuler lorsque le sac sera bien affleuré au dos.