Petits conseils fondés médicalement pour les travailleurs de nuit: le port de lunettes de soleil, un bon timing pour le café et une petite sieste de la bonne durée.
Le travail de nuit n’est pas spécialement bon pour la santé. Le manque de sommeil et l’activité alors que l’horloge interne indique qu’il faut dormir s’accompagnent notamment d’un risque supérieur de cancers de l’intestin et du sein. Dans le journal des médecins britannique, des praticiens donnent des conseils pour aider les travailleurs de nuit.
Tout d’abord, dormir tout son soûl avant le début d’une série de postes de nuit, effectuer une sieste de 60 à 90 minutes l’après-midi, et boire ensuite un café ou un coca. La caféine agit alors pendant environ trois à cinq heures.
Trois à six heures avant de vouloir dormir à la suite du travail, il faudrait donc ne plus consommer de caféine (et ne pas fumer de préférence). Il est conseillé de prendre le repas principal juste avant le début du poste de nuit.
Si possible, de petites siestes de 30 minutes maximum au cours du travail de nuit sont recommandées. Elles permettent d’éviter de sombrer dans une phase de sommeil de laquelle on sort «groggy». C’est entre 3 heures et 5 heures du matin que le corps et l’esprit sont le moins performants. Durant cette période, il s’agit d’être vigilant afin d’éviter les erreurs.
La lumière vive et les écrans au sortir de la nuit de travail compliquent l’endormissement. Le port de lunettes de soleil pour rentrer chez soi peut donc être utile, de même que des bouchons d’oreille et un masque couvrant les yeux lorsque l’on dort au cours de la journée.
Après les postes de nuit, le manque de sommeil devrait être compensé, par exemple avec un petit somme de 90 ou 180 minutes (cela correspond à un ou deux cycles de sommeil). Pour retrouver rapidement le rythme de jour habituel, le sport, l’exposition à la lumière du soleil, la vie sociale et le coucher à l’heure habituelle sont bénéfiques.
Source: «British Medical Journal»