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Gardez les rhumes à distance grâce à ces 13 conseils

Aperçu des méthodes qui ont fait leurs preuves, en dehors de la distanciation physique, du lavage des mains et du port du masque.

1. Suivre le rythme de son «horloge interne»

Le système immunitaire fonctionne mieux si l’on dort suffisamment et si l’on vit en harmonie avec son horloge interne. Les personnes qui se privent régulièrement de sommeil ou qui travaillent par roulement sont plus susceptibles de s’enrhumer que les autres. Inversement, le système immunitaire a également un effet sur le sommeil. C’est l’une des raisons pour lesquelles, en cas de rhume sévère, les gens dorment beaucoup plus que d’habitude ou sont épuisés à des moments inhabituels quand ils sont atteints de certaines infections.

2. S’efforcer d’atteindre un poids corporel sain

La graisse du ventre est loin d’être une bonne chose: le tissu adipeux produit un certain nombre de substances qui «attisent» les réactions immunitaires et affaiblissent les défenses immunitaires. Cela peut provoquer des rhumes plus fréquents et plus sévères, avec davantage de complications. L’exercice physique régulier et préventif est donc doublement utile: d’une part, parce qu’il peut prévenir les infections et, d’autre part, car il permet de brûler les graisses. En revanche, l’excès de sport rend plus vulnérable aux virus du rhume.

3. Rinçage avec une solution saline

«Jala neti» est le nom d’une méthode indienne ancestrale pour dégager le nez lors d’un rhume. La personne malade se rince d’abord le nez avec une solution saline douce et se gargarise ensuite avec cette solution, et ce, plusieurs fois par jour. Cela permet d’évacuer les virus et le mucus, et de stimuler la fonction d’auto-nettoyage de la muqueuse. Le «jala neti» permet de réduire la durée du rhume, mais il fait même plus. Les autres personnes vivant dans le ménage en bénéficient également, comme l’a révélé une petite étude. En effet, quand la personne malade pratiquait «jala neti», les autres personnes encore en bonne santé avaient moins de rhumes par la suite.

4. Se détendre et méditer

Le stress, la peur ou autres sentiments négatifs facilitent la tâche aux virus du rhume. La méditation, par exemple, peut aider à lutter contre ce phénomène. Au cours d’une expérience avec des adultes, ceux qui avaient pratiqué la méditation pendant huit semaines ont été beaucoup moins nombreux à attraper un rhume. Et lorsque c’était le cas, leurs rhumes étaient moins sévères et plus courts, de sorte qu’ils avaient manqué en moyenne une journée de travail de moins que les autres participants à l’expérience qui n’avaient pas médité.

5. Ne pas fumer

La fumée de cigarette et la nicotine affectent les défenses immunitaires dans les poumons. Elles peuvent renforcer les inflammations et affaiblir également les défenses immunitaires. En outre, l’«auto-nettoyage» des poumons fonctionne moins bien, car le tabac endommage aussi les minuscules cils vibratiles, lesquels aident à évacuer le mucus hors des poumons.

6. Porter des vêtements suffisamment chauds

En cas d’hypothermie, les muqueuses des voies respiratoires sont moins bien approvisionnées en sang. Par conséquent, les défenses immunitaires s’affaiblissent et l’on «attrape froid plus facilement» – au sens propre du terme.

(Voir suite ci-dessous...)

Voici comment encore renforcer votre système immunitaire

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7. Se gargariser avec de l’eau du robinet

Les Japonais se gargarisent avec de l’eau ou du thé. Dans quelques petites études, l’effet préventif a été démontré: la probabilité d’attraper un rhume était inférieure d’environ un tiers chez les personnes qui se gargarisaient au moins trois fois par jour, par rapport à celles qui ne le faisaient pas. En deux mois, environ 30 personnes sur 100 qui se gargarisaient tous les jours ont attrapé un rhume, contre 41 sur 100 chez celles qui ne se gargarisaient pas. Toutefois, les personnes qui ont tendance à avaler de travers ne devraient pas utiliser cette méthode.

8. Huiles essentielles pour assainir l’air

Il y a quelques années, des scientifiques ont mené une expérience dans une maison de retraite italienne: toutes les nuits, de novembre à mars, un mélange d’huiles essentielles a été utilisé pour désinfecter l’air d’un étage. Résultat: d’une part, moins de bactéries, de levures et de champignons se sont développés sur les tables et autres surfaces. D’autre part, la consommation d’antibiotiques a diminué.

Les huiles essentielles efficaces pour assainir l’air sont par exemple le ravintsara (Cinnamomum camphora), l’eucalyptus (Eucalyptus radiata), le thym (Thymus vulgaris), le laurier (Laurus nobilis) ou le citron (Citrus limon). Cependant, elles ne conviennent pas à tout le monde: les bébés, les femmes enceintes, les personnes souffrant d’asthme, d’allergies ou d’épilepsie doivent les éviter. Il est préférable de demander au préalable l’avis d’un expert.

9. Probiotiques pour lutter contre les inflammations

Nous avons certes la langue qui fourche en prononçant leur nom, mais ils peuvent être très efficaces contre les rhumes. En effet, ces micro-organismes produisent dans les intestins des substances qui – outre d’autres fonctions – ont un effet anti-inflammatoire dans les poumons. Certaines études ont révélé que, lorsqu’ils sont pris régulièrement, différents types de lactobacilles et de bifidobactéries permettent de réduire de moitié la fréquence des rhumes et de stimuler la fonction immunitaire.

Un petit test avec des patients Covid-19 sélectionnés de manière aléatoire en Italie, auxquels on a administré un probiotique dans un hôpital, en plus de leur traitement habituel, a donné des résultats encourageants: La probabilité qu’ils souffrent d’une insuffisance respiratoire était nettement plus faible. D’autres symptômes tels que la diarrhée et la toux se sont aussi améliorés plus rapidement. Des études plus approfondies sont maintenant nécessaires.

10. L’échinacée est-elle efficace?

Les Indiens d’Amérique du Nord utilisaient le «chapeau de soleil» (autre nom de la plante en français) pour traiter les inflammations, les rhumes et autres maladies. Il est également très populaire chez nous. Selon diverses études, en moyenne, sur quatre à dix personnes ayant pris de l’échinacée de manière préventive, la plante s’est révélée efficace chez une personne.

Toutefois, différentes préparations et dosages ont été testés. Dans le meilleur des cas, les gens avaient moins de rhumes ou des rhumes qui duraient moins longtemps grâce à l’échinacée Dans le pire des cas, la plante ne produisait aucun effet ou provoquait des effets secondaires, p. ex. une allergie. L’échinacée ne doit pas être utilisée pour les maladies auto-immunes, y compris pour la thyroïdite assez courante «d’Hashimoto».

11. Études sur les minéraux

Ils ne sont utiles qu’en cas de déficience minérale. Le fer et le zinc sont, sur le plan de la quantité, les oligo-éléments les plus importants. Un excès ou un manque de zinc, par exemple, affaiblit le système immunitaire. C’est pourquoi les personnes souffrant d’une carence en zinc sont plus vulnérables aux infections.

Dans certaines études, la prise préventive de zinc a permis de réduire le nombre de rhumes et de pneumonies – mais ces études ont été menées au Bangladesh, au Pérou, en Inde et aussi dans une région pauvre d’Iran. En Suisse, une carence en zinc survient surtout en cas de stress, dans le cadre d’un régime végétarien comportant beaucoup de céréales ou chez des personnes souffrant de diabète ou d’une maladie inflammatoire de l’intestin.

12. Traitement préventif avec des vitamines?

De petites quantités de vitamine C ne sont efficaces que dans des situations très stressantes ou chez des personnes fortement sollicitées physiquement. La vitamine C peut alors permettre de réduire de moitié le risque de s’enrhumer. Sinon, le cas échéant, elle raccourcit juste un peu la durée d’un rhume.

En ce qui concerne la vitamine D, sa concentration dans le sang diminuent en hiver par manque d’ensoleillement dans de nombreuses régions. Et la lumière du soleil est indispensable à l’organisme pour produire cette vitamine. Une carence en vitamine D doit donc être évitée, car elle va de pair avec un risque accru d’infections respiratoires. Les personnes présentant des valeurs très basses de vitamine D (moins de 0,25 nanomole par litre) sont celles qui profiteront le plus d’un apport supplémentaire. Une prise excessive, en revanche, est nuisible.

13. La fièvre est un bon signe

Hippocrate, le célèbre médecin de la Grèce antique, considérait la fièvre comme un bon signe, lors d’une infection. En effet, le système immunitaire est plus efficace en cas de fièvre. Il est même démontré que les personnes qui ont eu de la fièvre produisent davantage d’anticorps et développent ainsi une meilleure protection immunitaire contre une nouvelle infection. Certains virus et bactéries sont également moins susceptibles de se multiplier lorsque la personne a de la fièvre. Tant que l’état général est bon et que la fièvre est maîtrisée, les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de médicaments contre la fièvre.

de Dr med. Martina Frei,

publié le 17.11.2020


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