La distance entre l’ordinateur et le réfrigérateur est courte – le télétravail comporte des pièges en termes de poids. Bonne nouvelle: le fait de penser et de rester assis permet aussi de brûler des calories. Et au lieu de sandwiches gras tout prêts, il est possible de se préparer des repas légers en un rien de temps. Voici nos conseils.
Le risque de prendre du poids en télétravail est élevé. La distance entre le canapé, la chaise de bureau et le réfrigérateur est courte. En outre, nous nous déplaçons moins à la maison que dans notre quotidien professionnel, même si nous sommes la plupart du temps assis quand nous travaillons au bureau.
Il existe diverses données sur les dépenses caloriques par heure de différentes activités professionnelles. Les informations suivantes sont donc des valeurs indicatives:
En télétravail, il n’est plus nécessaire de se rendre au travail, de se déplacer entre les différentes salles de réunion et de se promener à l’heure du déjeuner. Sinon, nous pourrions peut-être descendre du bus ou du tram une station plus tôt le soir – et ferions ainsi 7500 pas sans nous en apercevoir. C’est non seulement très sain, mais cela permet aussi de brûler des calories: une femme de 40 ans, mesurant 1,70 m et pesant 60 kg brûle environ 200 calories lorsqu’elle effectue 7500 pas (1 heure). Ce nombre varie d’une personne à l’autre. Le nombre de calories brûlées dépend du poids, du sexe, de l’âge, de l’état de santé, de l’intensité de l’activité et de la taille.
Les professions où l’on reste assis permettent de brûler moins de calories que celles qui sont physiquement exigeantes. Un ouvrier du bâtiment consomme cinq fois plus d’énergie qu’un salarié qui est la plupart du temps assis. Si un ouvrier du bâtiment se retrouve en télétravail, le risque de formation de bourrelets aux hanches est accru. À moins qu’il n’adapte ses habitudes alimentaires à sa consommation d’énergie considérablement réduite ou qu’il ne fasse beaucoup d’exercice physique. (Poursuivez votre lecture ci-dessous…)
Bonne nouvelle: même en télétravail, nous brûlons des calories. Le tableau suivant présente les valeurs indicatives pour 60 minutes d’activité pour une femme de 40 ans pesant 60 kg et mesurant 1,70 m.
Notre matinée fictive de télétravail se déroule comme suit:
Lever et petit-déjeuner de 15 minutes (mastication: 21,5 kcal), puis rires pendant la même durée en regardant les dernières vidéos dans les réseaux sociaux (30 kcal). Réfléchir intensément et préparer la session Zoom avec l’équipe (30 minutes, 52 kcal). Ensuite, rester assis et parler pendant cette session (30 minutes, 42 kcal). Traiter les résultats de la session, debout au comptoir de la cuisine (15 minutes, 32 kcal).
Et alors, le regard se porte sur le réfrigérateur...
Manger (15 minutes, 21,5 kcal): des miettes de pain du sandwich au saumon tombent par terre: passer l’aspirateur pendant 30 minutes (non seulement dans la cuisine, mais dans tout l’appartement, 90 kcal). Travailler assis (2 heures, 84 kcal). Sieste pendant la pause de midi (30 minutes, 30 kcal).
Dépense calorique en une demi-journée de télétravail: 403 kcal.
Apport calorique pendant une demi-journée de télétravail: 482 kcal.
L’apport calorique se compose du petit-déjeuner: deux œufs à la coque (180 kcal) avec une tranche de pain de mie grillée (30g, 77 kcal). À cela s’ajoute un en-cas: saumon (50g, 70 kcal), pain blanc (30g, 80 kcal), beurre (10g, 75 kcal). Total: 482 kcal.
Le bilan de notre exemple fictif montre à quelle vitesse l’apport de calories peut dépasser la dépense énergétique. Que faire alors?
Ouvrier du bâtiment et employé de bureau, les deux se retrouvent face au défi de maîtriser leur bilan énergétique. La solution est simple: soit manger moins et plus léger que d’habitude, soit faire beaucoup d’exercice dans son quotidien en télétravail. Le mieux est de combiner les deux.
Un stress élevé favorise le comportement addictif, également en matière d’alimentation. Le stress fait baisser le niveau d’«hormones du bonheur» telles que la sérotonine. Il en résulte un besoin accru de réconfort et de récompense. Les personnes stressées ont souvent recours à des aliments très caloriques contenant beaucoup de graisse ou de sucre et transformés industriellement. Ces bombes caloriques remontent certes le moral car elles libèrent des neurotransmetteurs qui sont réduits par le stress. Mais se sentir mieux psychiquement a un prix, à savoir l’augmentation du nombre de kilos. Il convient donc d’éviter de manger trop et mal parce qu’on est stressé, et de prévoir des repas légers.
Au début, cuisiner tous les jours en télétravail est probablement agréable. Laisser libre cours à sa créativité, élaborer des menus, mitonner de bons petits plats. Tout cela est super! Il est simplement dommage que le temps gagné, car il n’est plus nécessaire de se rendre à son travail, soit désormais utilisé pour cuisiner... Et les idées de recettes viennent aussi à manquer. La solution: au lieu de passer aux sandwiches, il est préférable de privilégier des plats légers et vite préparés.
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Une autre manière saine de ne pas tomber dans le piège des calories est de marcher une ou deux heures par jour. Cela améliore non seulement le bilan calorique, mais c’est aussi excellent pour le psychisme. Il existe d’autres activités de loisirs que nous pouvons pratiquer. Voici une liste avec le nombre de calories dépensées par heure.
En télétravail, on peut regretter le programme habituel qu’on avait au travail. En pareil cas, structurer clairement le déroulement de sa journée s’avère utile. Il s’agit de se lever à heures fixes, de déterminer des heures de travail claires et d’aménager un lieu de travail chez soi. Il est aussi judicieux de prévoir des plages fixes pour cuisiner, manger à midi et faire du sport et bouger. Il est primordial de terminer sa journée de travail à une heure bien précise.